Médias
Praxie est régulièrement appelée à se prononcer dans les médias sur des questions éthiques.
Voyez nos plus récentes apparitions.
Des experts s’interrogent sur les salaires de
300 000$ de Scale AI
3 juillet 2024
«Quels sont les besoins en ressources humaines qui légitimisent ces montants-là?» se demande à son tour Michel Séguin, professeur et expert en éthique de l’UQAM. «À défaut de dire qui gagne quoi, ils devraient dire de quels types d’expertise ils ont besoin», poursuit-il.
D’après lui, les OBNL qui reçoivent de l’argent public ont des comptes à rendre. «La minute où tu reçois de l’argent de l’État, tu te dois d’être transparent», conclut-il.
Contrat gré à gré: l’ancien PDG du CISSSO blâmé pour un octroi de 107 000$
16 mai 2024
Ça soulève des doutes sur l’intégrité du processus, ça c’est définitif. Et encore une fois, ça soulève des doutes sur ce contrat-ci. Puis, ça peut même soulever des doutes sur l’ensemble des contrats qui vont être établis par cette organisation-là.
2024 : Ne plus régir l’éthique à l’aveugle
Mai 2024
Cet article met en lumière l'importance de l'intégrité dans le domaine municipal et la nécessité de l'intégrer dans la gestion des risques. Il souligne que bien que les directeurs généraux et directrices générales reconnaissent cette importance, la gestion des risques éthiques nécessite une réflexion approfondie sur les ressources à allouer.
La gestion des risques implique d'abord l'identification des événements indésirables qui pourraient entraver la mission de la ville, puis l'évaluation de leur probabilité et de leur impact. En intégrant l'éthique dans cette démarche, les écarts de conduite sont considérés comme des risques à part entière, ce qui permet de les prioriser et d'allouer les ressources nécessaires pour les atténuer.
L'article illustre cette approche en mentionnant l'exemple de Roberval, où une analyse des risques a été effectuée avec la participation du cadre et du maire. Cette démarche a permis d'identifier les risques éthiques inacceptables et d'évaluer l'efficacité des mesures d'atténuation en place. En fin de compte, cette intégration de l'éthique dans la gestion des risques permet à la ville d'être mieux préparée à faire face à d'éventuels écarts de conduite de ses représentants, tout en assurant une utilisation optimale des ressources disponibles.
Gérer les risques éthiques
Septembre 2024
Protéger votre actif réputationnel grâce à une gestion efficace des risques éthiques.
Fondation Mastercard: le grand patron d’Hydro-Québec fait un voyage éclair en Afrique
5 avril 2024
Michel Séguin, professeur à l’UQAM et spécialiste en éthique, ne voit pas de problème particulier avec le fait que Michael Sabia s’absente à l’occasion de son poste chez Hydro pour une occupation externe.
«Ce qu’il faut regarder, c’est quels sont les objectifs que le conseil d’administration d’Hydro-Québec a fixés à M. Sabia et à la fin de l’année, est-ce qu’il a rencontré ces objectifs-là? S’il ne les a pas rencontrés, eh bien, c’est au conseil de se demander [pourquoi]», estime M. Séguin.
L’expert souligne qu’en 2024, il est facile pour un dirigeant en déplacement à l’étranger de rester en contact avec ses collègues et même de «régler des dossiers».
«Avant, on était dans une approche de gestion de la performance où le présentéisme était quelque chose de fondamentalement important alors qu’aujourd’hui, le télétravail amène une nouvelle façon d’aborder la performance», a-t-il ajouté.
Une réunion d’employés à 115 000$ avec alcool et DJ chez Investissement Québec
7 février 2024
Est-ce qu’IQ est allé trop loin en offrant gratuitement de l’alcool à certains de ses employés pour conclure un rassemblement portant sur ses objectifs et sa stratégie? Michel Séguin s’est montré prudent.
«C’est sûr que la question de l’alcool est toujours une question délicate qui doit être prise au sérieux. Pourquoi délicate? Simplement parce qu’on ne s’attend pas à ce que des personnes consomment, avec des budgets publics, quelque chose qui est considéré comme une forme de loisir», a soutenu M. Séguin.
«Si j’ai à gérer l’intégrité de mon organisation et que je décide d’offrir un cocktail, il faut que je me pose certaines questions», notamment en ce qui a trait aux conséquences potentielles d’un tel événement sur le plan réputationnel, a-t-il souligné.
Une consommation d’alcool pendant le dîner aurait été carrément inacceptable, a tranché l’expert.
«Les discussions lors d’un 5 à 7 font partie des us et coutumes, a-t-il rappelé. En autant que c’est contrôlé... Il ne faut jamais oublier que l’employeur dépense des deniers publics. Il doit donc démontrer que cette dépense-là va favoriser un plus grand engagement des employés [et] le maintien d’un bon climat de travail.»
L’ex-PDG d’Investissement Québec en discussion avec IQ pour avoir du financement pour une usine de panneaux solaires
24 janvier 2024
D’après Michel Séguin, ce dossier continuera d’exiger d’Investissement Québec «une grande transparence et une grande rigueur». «Ça nécessitera une obligation de transparence plus grande pour démontrer la pertinence du projet. Il ne devra avoir rien qui cloche dans ce dossier-là», a-t-il observé.
51 employés de Revenu Québec congédiés pour des manquements éthiques
23 novembre 2023
«Il doit y avoir des mécanismes de gestion de risque liés aux manquements d'éthiques», a analysé Michel Séguin.
«On ne peut pas s'attendre à ce qu'il y ait jamais de problèmes éthiques. Il faut que les organisations réagissent quand des problèmes surviennent malgré les mesures d'atténuation», a-t-il ajouté.
OCPM : comment déterminer si une dépense est justifiable?
14 novembre 2023
L’expert explique que les fonctionnaires qui utilisent les fonds publics doivent être en mesure de justifier leurs dépenses. « Si c’était à moi de faire la dépense, est-ce que je la ferais? [...] Les allocations de dépenses sont nécessaires, mais maintenant, la fête est terminée. » — Une citation de Michel Séguin. Il rappelle également que les soupers aux restaurants peuvent avoir lieu pour souligner un événement important, mais en de rares occasions seulement. « On paie pour avoir de bons bureaux, car ça assure aussi la confidentialité des discussions. » Il précise que, devant des dépenses extravagantes, la confiance de la population s’effrite et les gens font moins confiance aux personnes élues en matière de gestion.
L’Office de consultation publique de Montréal a tenté de dissimuler des informations et cache encore ses factures
8 novembre 2023
«Si je suis responsable de répondre à des demandes d’accès à l’information et qu’une demande me concerne, je dois me retirer de ce processus-là», estime Michel Séguin.
Selon Michel Séguin, le nom des personnes rencontrées n’est pas une information confidentielle.
L’expert estime que ce caviardage et le fait que M. Grenier réponde lui-même aux demandes «construisent un doute sur la crédibilité des activités et créent un doute en ricochet à la crédibilité de l’organisation».
OCPM: de coûteuses missions à l'étranger aux allures de voyages touristiques
6 novembre 2023
Selon Michel Séguin, les dirigeants de l’OCPM devraient se questionner sur la nécessité de ces déplacements.
«Ce n’est pas leur argent qu’ils gèrent. Ils gèrent les deniers publics. Ils doivent se poser la question: est-ce que je peux obtenir le même résultat avec une solution ou avec une stratégie qui va me coûter beaucoup moins cher?»
Selon Michel Séguin, expert en éthique, le fait que l’OCPM refuse de fournir les factures des hôtels, des billets d’avion et des repas, laisse planer un doute quant à la légitimité des déplacements.
«Si je vais en voyage, que je prolonge et que ma femme m’accompagne, il faut s’assurer d’être transparent. La démonstration d’intégrité repose sur les épaules de celui qui fait le voyage» , dit-il.
Des millions $ en fonds publics pour l’événement des Desmarais
17 septembre 2021
Pour Michel Séguin, ce type de conférence peut au contraire porter fruit.
« Est-ce que le fait de contribuer à ces activités aura pour conséquence de profiter aux plus démunis de la société ? Souvent, on peut penser que oui parce que ça va créer du développement économique et des emplois », dit-il.
L'éthique, une question de stratégie ?
13 avril 2021
L'article drédigé par notre fondateur Michel Seguin, soutient que l'éthique doit être considérée comme un élément stratégique essentiel au succès d'une organisation, pas seulement comme une question d'altruisme.
Il met en avant l'importance de développer un système de valeurs partagées parmi les parties prenantes pour favoriser une collaboration efficace et améliorer la mission de l'entreprise. L'article propose des étapes pour identifier les parties prenantes stratégiques, aligner les comportements organisationnels avec les valeurs partagées, et gérer les risques éthiques.
Agropur est-elle assez transparente ?
13 février 2021
« Parmi les valeurs fondamentales du coopératisme, il y a la transparence », explique Michel Séguin. La transparence est définie par le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité comme une « parfaite accessibilité de l’information dans les domaines qui regardent l’opinion publique ». La difficulté, c’est justement de déterminer ce qui regarde l’opinion publique.
En ce qui a trait aux obligations à l’égard des parties prenantes (travailleurs, fournisseurs, municipalités, population en général), « le principe de responsabilité sociale de l’entreprise auquel adhère le mouvement coopératif implique, indique M. Séguin, qu’Agropur doive rendre des comptes sur les répercussions de ses activités sur ces différents acteurs ».
« Comme Agropur est un acteur important au sein de l’économie québécoise, particulièrement dans les régions, et qu’une baisse de ses activités aurait des effets non négligeables sur le bien-être de ces populations, ces dernières seraient en droit de demander une reddition de comptes minimale ».
L’éthique plus qu’un code
20 novembre 2013
Michel Séguin souligne la nécessité de distinguer la déontologie de l'approche éthique pour mieux lutter contre la corruption. Alors que les entreprises ont souvent mis l'éthique à l'ordre du jour pour contrer le cynisme croissant, une enquête révèle que 83% des Québécois estiment que la confiance s'est détériorée. Séguin explique que l'approche déontologique se concentre sur des règles à ne pas transgresser, tandis que l'approche éthique préfère reconnaître les bons comportements. Implémenter une approche éthique nécessite rigueur et écoute des parties prenantes pour aligner les valeurs organisationnelles avec les comportements. Bien que les avocats soient souvent sollicités pour conseiller sur cette transition, cela demande une ouverture à différentes valeurs et positions des parties prenantes.